Je
suis un simple citoyen, sans connaissance particulière de
l'économie, mais intéressé par la vie de la société et du monde
dans lequel je vis.
Armé
de mon simple bon sens, je lis la presse et tâche de me tenir
informé. Je parcours des journaux suisses, français, mauriciens,
etc., sur Internet. Ainsi dans la Tribune de Genève du 15 novembre
2011, je lisais ceci : « Mario
Monti cherche à impliquer les principaux partis italiens dans la
composition de son gouvernement où il souhaiterait voir siéger des
hommes politiques et pas seulement des techniciens afin de disposer
d’un soutien plus fort au Parlement. »
L'épisode
de l'élection de M. Mario Monti comme Président de l'Italie a
retenu toute mon attention. Cet homme a la réputation d'être un fin
connaisseur de l'économie, un vrai technocrate. Au moment de
constituer son gouvernement, il a choisi une majorité de
technocrates comme lui et, ce faisant, a redonné une certaine
confiance aux « marchés ». Il faut savoir cependant que
parmi ces technocrates, certains conseillaient M. Berlusconi et M.
Papandreou ! Ce qui n'a pas évité la situation actuelle de l'Italie et de la Grèce.
Mais
ce que j'ai retenu, personnellement, c'est qu'en choisissant des
spécialistes de la finance comme ministres,M. Monti a ainsi
fortement suggéré qu'il considérait les politiciens comme des
incapables !
Deux
jours plus tard, je lisais dans le Figaro du 17 novembre 2011, à
propos de l'Espagne : « Le pays compte aussi 47
aéroports publics. Sur ce nombre, seuls 10 sont rentables. Il y a
trois semaines, l'unique compagnie aérienne qui opérait à Ciudad
Real a déserté le tarmac. Le rêve aura duré trois ans:
500 millions d'euros investis… en pure perte. »
Ce
qui illustre bien la gabegie qui a pu régner dans ce pays pendant
des décennies !
Les
politiciens sont plus préoccupés de soigner leur notoriété en vue
des prochaines élections, que de l'économie de leur pays, et
certainement pas concernés du tout par la nécessité de faire des
économies. D'où le surendettement abyssal.
Mais
il faut dire aussi que, depuis 40 ans, on a entendu un discours
récurant qui cherchait à nous convaincre que plus on s'endette,
plus on s'enrichit ! Ce qui m'a paru toujours suspect, sans
doute parce que j'ai vécu mon enfance et mon adolescence dans une
société qui n'était pas encore celle de la consommation et où
l'on croyait que « celui qui paye ses dettes s'enrichit. »
A
chacun son époque !