dimanche 15 janvier 2012

La crise de la dette




Je suis un simple citoyen, sans connaissance particulière de l'économie, mais intéressé par la vie de la société et du monde dans lequel je vis.

Armé de mon simple bon sens, je lis la presse et tâche de me tenir informé. Je parcours des journaux suisses, français, mauriciens, etc., sur Internet. Ainsi dans la Tribune de Genève du 15 novembre 2011, je lisais ceci : « Mario Monti cherche à impliquer les principaux partis italiens dans la composition de son gouvernement où il souhaiterait voir siéger des hommes politiques et pas seulement des techniciens afin de disposer d’un soutien plus fort au Parlement. »
L'épisode de l'élection de M. Mario Monti comme Président de l'Italie a retenu toute mon attention. Cet homme a la réputation d'être un fin connaisseur de l'économie, un vrai technocrate. Au moment de constituer son gouvernement, il a choisi une majorité de technocrates comme lui et, ce faisant, a redonné une certaine confiance aux « marchés ». Il faut savoir cependant que parmi ces technocrates, certains conseillaient M. Berlusconi et M. Papandreou ! Ce qui n'a pas évité la situation actuelle de l'Italie et de la Grèce.

Mais ce que j'ai retenu, personnellement, c'est qu'en choisissant des spécialistes de la finance comme ministres,M. Monti a ainsi fortement suggéré qu'il considérait les politiciens comme des incapables !

Deux jours plus tard, je lisais dans le Figaro du 17 novembre 2011, à propos de l'Espagne : « Le pays compte aussi 47 aéroports publics. Sur ce nombre, seuls 10 sont rentables. Il y a trois semaines, l'unique compagnie aérienne qui opérait à Ciudad Real a déserté le tarmac. Le rêve aura duré trois ans: 500 millions d'euros investis… en pure perte. »
Ce qui illustre bien la gabegie qui a pu régner dans ce pays pendant des décennies !

Les politiciens sont plus préoccupés de soigner leur notoriété en vue des prochaines élections, que de l'économie de leur pays, et certainement pas concernés du tout par la nécessité de faire des économies. D'où le surendettement abyssal.
Mais il faut dire aussi que, depuis 40 ans, on a entendu un discours récurant qui cherchait à nous convaincre que plus on s'endette, plus on s'enrichit ! Ce qui m'a paru toujours suspect, sans doute parce que j'ai vécu mon enfance et mon adolescence dans une société qui n'était pas encore celle de la consommation et où l'on croyait que « celui qui paye ses dettes s'enrichit. »

A chacun son époque !

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