samedi 5 juin 2010

La crise… et après ?

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On a vu en 2008-2009 la crise des banques menacées de faillite. Les gouvernements sont venus à leur secours en leur prêtant de l’argent.

Or, les États sont surendettés. D’où provenait l’argent prêté aux banques ?

En 2010, nous assistons à la crise des États surendettés, au bord de la faillite. L’Europe réagit et prête de l’argent aux États membres menacés (et menaçant pour l’ensemble).

D’où provient cet argent ? Répondre à cette question c’est désigner ceux qui, aujourd’hui, sont les maîtres du monde !

Les seules institutions dont on n’a pas parlé sont les assurances. Voilà les bailleurs de fonds, voilà les maitres du jeu « je prête, tu t’endettes, je te prête pour que tu puisses me rembourser, etc. »

Jusqu’au jour où les bailleurs de fonds seront eux aussi au bord de la faillite ! Car si les banques font faillite, les États feront faillite à leur tour et plus personne ne pourra rembourser l’autre. Ce sera la fin d’un système, la fin d’un monde, construit sur la surconsommation et le surendettement, sur une fuite en avant qui ne peut que conduire à une absurdité : « plus j’ai de dettes à rembourser, plus j’emprunte ! »

Nous devons donc nous attendre logiquement à voir la fin de ce monde construit sur une aberration. Qu’adviendra-t-il ensuite ? Après le capitalisme débridé, après la consommation à outrance ?

Je ne vois qu’un seul avenir : le retour à une économie de survie où chacun, cultivant son jardin potager et élevant ses chèvres, ses poules et autres volailles, faisant son compost, économisera sou par sou pour se payer ce dont il aura vraiment besoin : des objets qui fonctionnent longtemps parce que conçus pour durer.

Ce sera l’occasion de retrouver les vraies valeurs : le partage, la solidarité, plutôt que le profit et le « chacun-pour-soi » qui caractérisent nos sociétés actuelles.