lundi 28 décembre 2009

Les dessous de Copenhague

Dans mon dernier blog, je disais que l’argent mène le monde. Voici des informations qui corroborent cette opinion :

Le Courrier International -- "Remue-ménage à la Chambre du Commerce" - des entreprises comme Apple claquent la porte pour dénoncer la position de la Chambre sur le climat:
http://www.courrierinternational.com/article/2009/10/22/remue-menage-a-la-chambre-de-commerce-des-etats-unis

Commerce international -- "Loi sur le climat les raisons de la discorde" - Analyse des arguments de la Chambre du commerce:
http://www.actu-cci.com/article/3079/

L'Express -- "Comment plomber la politique verte d'Obama" - Analyse des manœuvres du lobby des industries polluantes aux Etats-Unis:
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/comment-plomber-la-politique-verte-d-obama-en-cinq-lecons_834131.html

Cyberpresse.ca - Reportage sur la fausse conférence de presse de la Chambre du Commerce:
http://blogues.cyberpresse.ca/hetu/?p=70429158

vendredi 18 décembre 2009

Après Copenhague: qui gouverne le monde?

La conférence sur le climat qui vient de s’achever a eu le mérite de nous révéler l’identité de ceux qui gouvernent vraiment le monde !

Au-delà des grands blablas avec lesquels les politiciens nous bassinent à longueur de temps, double langage et langue de bois, et qui ne servent qu’à nous jeter de la poudre aux yeux, nous avons enfin pu voir de manière évidente, qui gouverne. Lorsque l’on parle de gouvernance mondiale, ce ne sont pas les politiciens qui sont aux commandes, mais les marchands, les industriels, les producteurs de pétrole, bref, c’est l’argent qui dirige le monde !

La crise dont on dit un peu vite que nous sommes en train d’en sortir, nous a montré le système absurde sur lequel toute l’économie mondiale est construite : le cercle vicieux de la dette qui doit favoriser la consommation. Or, s’endetter sans cesse, c’est courir le risque de ne plus pouvoir rembourser. Les ménages qui ont cru aux mirages de la consommation se sont retrouvés avec un surendettement catastrophique. Les Etats aussi ! (la Grèce, par exemple).

J’ai connu le temps où l’on faisait des économies avant de décider d’acheter comptant, l’objet de ses rêves : voiture, frigo, machine à laver, etc. L’avantage était que le temps permettait la réflexion et donc un choix avisé pour une chose qui allait durer. Car on fabriquait du solide pour répondre à la demande exigeante des acheteurs qu‘on n’appelait pas encore « consommateurs.»

Il serait peut-être temps de se réveiller et de casser ce système pervers de la consommation effrénée et du surendettement qui va de paire. Cela nous permettrait de revoir notre manière de vivre, d’acheter, de fabriquer, afin de construire une économie durable, stable et sans risque de voir de nouvelles « bulles » nous exploser à la figure. Et, certainement, ce genre d’économie serait plus « verte » car plus respectueuse des humains et de l'environnement.